<!-- /* Font Definitions */ @font-face
Depuis le temps que je hante les salles de
classe, je sais qu’il n’y a pas grand-chose de plus difficile que d’enseigner à
des enfants (ou des ados).
Les enfants sont certes très réceptifs mais
également très exigeants.
Un enfant qui s’ennuie, s’évertuera à le
faire savoir, gentiment, méthodiquement et par tous les moyens dont il dispose
(et dans ces moments-là, il peut faire preuve d’une très grande créativité…)
Pour faire cours à ces charmantes têtes
brunes, il faut être patient (très), attentif (très, très), persévérant (encore
plus), inventif (ô combien) et cela va sans dire, doté d’un solide et
inépuisable sens de l’humour.
Enseigner l’aïkido à des enfants, demande
les mêmes qualités.
Et en plus d’une maîtrise certaine de son
art, il faut savoir manier la pédagogie avec habileté.
Et c’est un vrai bonheur que de rencontrer
la personne qui possède (avec d’ailleurs une grande modestie) les aptitudes
susnommées.
Samedi dernier (stage enfants au Misogi) et
aujourd’hui dimanche (stage fédéral enfants à Plouzané), Tanguy Le
Vourc’h avait la charge d’une partie des cours enfants.
Et à ces deux occasions, nous avons (en
même temps que nos jeunes élèves) pris une belle leçon de cet Aikido si
particulier qu’est l’Aikido enfant.
Et croyez-moi, cela fait un bien fou…